Je sors de la nuit

2024

Film et installation vidéo et sonore
Projection vidéo et dispositif sonore stéréo
Format : vidéo numérique 4K (4096×2160)
4’00

Je sors de la nuit (Getting Out of the Night)

2024

Film and video and sound installation
Video projection and stereo sound system
Format : 4K (4096×2160) digital video
4’00

À partir d’une musique d’Alice Lewis, Thomas Léon met en scène une forêt mystérieuse aux contours incertains ou plantes et personnages surgissent de l’obscurité pour s’évaporer tout aussi rapidement. La caméra progresse lentement à travers des éléments épars, scannés en 3D, présentés sous forme de nuages de points et rassemblés pour donner vie à un monde onirique et fragile.

Based on the track « Je Sors de la Nuit » (« Getting Out of the Night ») composed by Alice Lewis, Thomas Léon presents a mysterious forest with indistinct edges, where plants and characters emerge from the darkness only to vanish just as quickly. The camera slowly moves through scattered elements, 3D-scanned and presented as point clouds, coming together to create a fragile, dreamlike world.

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We Were Surrounded by Monsters

2024

Film et installation vidéo et sonore
Projection vidéo et dispositif sonore stéréo
Format : vidéo numérique 4K (4096×2160)
6’14 en boucle

We Were Surrounded by Monsters

2024

Film and video and sound installation
Video projection and stereo sound system
Format : 4K (4096×2160) digital video
6’14 in a loop

La vidéo fait appel à l’IA et au morphing pour compléter et augmenter un film de famille. Le passage au noir et blanc, le fort ralentissement de l’image, les nombreux accidents provoqués par les algorithmes de morphing et le remplissage génératif des bords de l’image font basculer le film dans une dimension onirique et inquiétante qui fait écho au jeux d’enfants qui figure dans la vidéo d’origine.

The video utilizes AI and morphing techniques to enhance and augment a family film. The transition to black and white, the significant slowing down of the image, the numerous distortions caused by morphing algorithms, and the generative filling of the image edges shift the film into a dreamlike and unsettling dimension. This resonates with the children’s play depicted in the original video.

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The Architecture of Grief

2023

Film et installation vidéo et sonore
Projection vidéo et dispositif sonore 5.1
Format : vidéo numérique 4K (4096 × 2160)
8’30 en boucle

The Architecture of Grief

2023

Film and video and sound installation
Video projection and 5.1 surround sound system
Format : 4K (4096 × 2160) digital video
8’30 in a loop

À partir d’un témoignage audio, la vidéo est à la fois une investigation et la mise en image d’un événement familial, personnel et violent. Elle cherche à décomposer, donner à voir et conduire le regardeur.euse dans l’expérience intime du processus de deuil. Le dessin, dans la variété de ses modes d’expression et ses modalité techniques diverses (dessin à la main, images de synthèse, formes hybrides), occupe une place centrale dans ce projet pour exprimer des processus psychiques tels que le trauma et le rapport à la mémoire, etc.

Based on an audio testimony, the video serves as both an investigation and a visual representation of a family’s personal and violent event. It aims to dissect, reveal, and guide the viewer through the intimate experience of the grieving process. Drawing, in its various modes of expression and diverse technical modalities (hand-drawn, computer-generated images, hybrid forms), plays a central role in this project to express psychological processes such as trauma, the relationship to memory, and more.

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Farewell to The Space Age

2020

Film et installation vidéo et sonore
Projection vidéo et dispositif sonore 5.1
Format : vidéo numérique 1080p25
11’40 en boucle

Farewell to The Space Age

2020

Film and video and sound installation
Video projection and 5.1 surround sound system
Format: 1080p25 digital video
11’40 in a loop

Quelque part dans l’espace,
une femme dans un vaisseau.
On ne sait pas où elle atterrit.

Farewell to The Space Age est un court métrage expérimental dont l’action flottante nous fait glisser, à la frontière entre rêve éveillé et cauchemars. C’est une évocation de l’aventure spatiale et de son devenir, s’appropriant des esthétiques tirées de projets passés de voyages spatiaux et de la science-fiction new wave. Les images qui le composent sont un agrégat de parties filmées bricolées, d’images de synthèse, et de prises de vue réalisées au microscope. Le film est accompagné par une bande son enveloppante qui cherche une tension, entre les sons électromécaniques des dispositifs techniques, les résonances métalliques des espaces exigus et la promesse d’utopie déçue d’un synthétiseur Roland JX-3P de 1984.

Somewhere in space,
a woman in a ship.
We don’t know where she lands.

Farewell to The Space Age is an experimental short film whose floating action takes us to the borderline between daydreams and nightmares. It is an evocation of the space adventure and its future, appropriating aesthetics from past space travel projects and new wave science fiction. The images that make it up are an aggregate of modified filmed parts, computer-generated images and microscope shots. The film is accompanied by an enveloping soundtrack that seeks a tension between the electromechanical sounds of technical devices, the metallic resonances of cramped spaces and the disappointed utopian promise of a 1984 Roland JX-3P synthesizer.

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Ecdysis

2018

Installation vidéo et sonore
Projection vidéo et dispositif sonore 5.1
Format : Blu-ray 1080i25
12’ en boucle

Ecdysis

2018

Video and sound installation
Video projection and 5.1 surround sound system
Format : Blu-ray 1080i25
12’ in a loop

Le terme grec ecdysis désigne la mue chez certains organismes.
Cette installation vidéo explore des lieux inhabitables, conçus pour la gestion et la circulation des flux humains (shopping malls, halls d’aéroports, etc…) et interroge leur devenir à l’échelle d’un temps géologique. La caméra parcourt ces lieux de transit (escalators, passerelles, ascenseurs), traversés par des silhouettes fantomatiques. Réalisée à l’aide d’un logiciel 3D à partir des gravures de la série des Carceri d’invenzione de Piranèse (XVII s°) cette architecture impossible constitue un espace mental plutôt que réel. A mesure que la caméra progresse dans cet espace, il est sujet à des perturbations climatiques, et s’y superposent d’autres images filmées sur pellicule, évocation de corps humains ou reptiliens.

« Thomas Léon met en scène des lieux de transit imaginaires, dans un espace déterritorialisé. Son monde architectural ambigu et anonyme est constitué d’escaliers et de coursives suspendues qui ne mènent nulle part. Les corps, en surimpression, sont filmés en gros plan, un «trop près» assumé, pour perturber les rapports d’échelle. La bande son, composée par Thomas Léon sur le modèle du glissando de Shepard-Risset, crée l’illusion auditive d’une gamme acoustique qui descend indéfiniment. La vidéo repose sur des anomalies de construction spatiales, visuelles et sonores, pour dérégler et augmenter la perception du spectateur. »

Coproduction Beaux-Arts Nantes Saint-Nazaire

The Greek term ecdysis refers to moulting in certain organisms.
This video installation explores uninhabitable places, designed for the management and circulation of human flows (shopping malls, airport halls, etc…) and questions their future on the scale of a geological time. The camera goes through these places of transit (escalators, footbridges, elevators), crossed by ghostly silhouettes. Realized with the help of 3D software from the engravings of the Carceri d’Invenzione series by Piranesi (12th century), this impossible architecture constitutes a mental space that seems rather than real. As the camera moves through this space, it is subject to climatic disturbances, as other images filmed on film, evoking human or reptilian bodies, are superimposed on it.

« Thomas Léon stages imaginary places of transit in a deterritorialized space. His ambiguous and anonymous architectural world is made up of stairs and suspended passageways that lead nowhere. The bodies, in superimposition, are filmed in close-up, voluntarily « too close », so as to disturb the scales ratio. The soundtrack, composed by Thomas Léon on the model of Shepard-Risset’s glissando, creates the auditory illusion of an acoustic scale that descends indefinitely. The video relies on spatial, visual and sonic construction anomalies to disrupt and increase the viewer’s perception. »

Coproduction Beaux-Arts Nantes Saint-Nazaire

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Fragments de la Marquise d’O (fantômes)

2015

Installation vidéo et sonore
Projection vidéo et dispositif sonore 5.1
Format : Blu-ray 1080i25
18’ 20 en boucle

Fragments of The Marquise of O (ghosts)

2015

Video and sound installation
Video projection and 5.1 surround sound system
Format : Blu-ray 1080i25
18’ 20 in a loop

Une installation vidéo constituée à partir d’éléments documentaires datant de la construction de la ville nouvelle d’Évry et comprenant notamment des maquettes ainsi qu’un reportage d’Éric Rohmer et de Jean-Paul Pigeat sur le projet de l’Atelier d’urbanisme et d’architecture (AUA). Elle entrelace des images d’archives issues de ces éléments et d’autres créées en images de synthèse, qui s’en inspirent, avec des fragments de récit provenant de La Marquise d’O d’Heinrich von Kleist, comme si les personnages venaient habiter les espaces du projet de manière fantomatique. La cellule familiale devient un échantillon de la cité : au projet architectural qui souhaite organiser les interactions sociales de façon harmonieuse se superpose un drame intime dans lequel les rapports de pouvoir sont exacerbés.

Coproduction SIANA et le Service Arts Plastiques et Visuels de la communauté d’agglomération Evry Centre Essonne
Partenaires : Centre d’art Khiasma, Les Lilas, Théâtre de l’Agora, scène nationale d’Evry et de l’Essonne, Institut National de l’Audiovisuel
Remerciements : Direction de la documentation et mémoire de la CAECE Archives départementales de l’Essonne

A video installation composed of documentary elements from the construction of the “new town” of Évry, a model and a documentary from Éric Rohmer and Jean-Paul Pigeat on the Urbanism and Architecture Workshop (AUA). The installation mixes archive images from the above listed components with digital images inspired from the documents, blending it with excerpts from Heinrich von Kleist’s Marquise of O, as if the characters came to haunt the project’s spaces. The family cell becomes a sample of the housing estate: an intimate drama with intensified power games comes on top of an architectural project aimed at harmoniously organizing social interaction.

Co-production between SIANA and Service Arts Plastiques et Visuels de la communauté d’agglomération Evry Centre Essonne
Partners : Centre d’art Khiasma, Les Lilas, Théâtre de l’Agora, scène nationale d’Evry et de l’Essonne, Institut National de l’Audiovisuel
Acknowledgements : Direction de la documentation et mémoire de la CAECE Archives départementales de l’Essonne

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Trois rêves de chair et de béton

2015

Installation vidéo et sonore
Projection vidéo et dispositif sonore 5.1
Format : Blu-ray 1080i25
22’ 18 en boucle

Three Dreams of Flesh and Concrete

2015

Video and sound installation
Video projection and 5.1 surround sound system
Format : Blu-ray 1080i25
22’ 18 in a loop

L’installation est construite comme une rêverie érotique où la caméra explore les structures et les métamorphoses du corps et de l’architecture. La caméra filme en les fragmentant deux corps qui font l’amour. Ces images sont mises en relation avec d’autres provenant d’une caméra flottante qui progresse lentement dans des environnements à l’échelle ambiguë, à la fois microcosmes et paysages, dans lesquels prennent place des architectures fantastiques inspirées de dessins d’Hermann Finsterlin. Les actions recommencent continuellement tout en étant dissemblables : que ce soit les événements à l’intérieur du cadre (l’étreinte des corps sans acmé) ou les mouvements du cadre lui-même (les déplacements de caméra se répètent à l’identique dans des environnements différents). La bande son qui accompagne la vidéo, spatialisée sur 5 enceintes, est composée d’après Mazurka (1890) de Debussy. Elle est construite sur la répétition d’un motif harmonique dans lequel viennent progressivement s’insérer des dissonances.

Collection : Fonds national d’art contemporain

The installation has been constructed as an erotic daydream where the camera discovers the structures and the metamorphosis of the body and the architecture. The camera films two bodies making love and shows them through broken up images. These images are put side by side to those of a floating camera which evolves slowly in an ambiguously scaled environment, microcosm and landscape in which we can find imaginary buildings inspired by Hermann Finsterlin’s drawings. The action starts over and over again but is never the same, nor are the events in the frame (the two bodies entangled without acme), nor the movements of the frame itself (the movement of the camera are the same in different environments). The soundtrack to the video, given a sense of space through 5 speakers is composed based on Debussy’s Mazurka (1890). It is built on the repetition of a harmonious pattern where dissonances appear.

Collection : Fonds national d’art contemporain

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Il ne fera jamais nuit

2013

Installation vidéo et sonore
Projection vidéo et dispositif sonore 5.1
Format : Blu-ray 1080i25
25’ 26 en boucle

The Night Will Never Come

2013

Video and sound installation
Video projection and 5.1 surround sound system
Format : Blu-ray 1080i25
25’ 26 in a loop

Des maquettes en bois, une forêt tropicale d’où émergent des constructions modernistes en béton, un complexe architectural dans lequel des morts-vivants déambulent comme au ralenti. Les images se déploient pour tracer le portrait d’un bâtiment et de ses vies successives. Plusieurs états de construction (projets ; ruines réelles ou fantasmées) entrent en collision, bousculant la chronologie, en interpénétrant des genres cinématographiques et des esthétiques différentes.

Coproduction Conseil général de la Seine-Saint-Denis, Ville de Pantin
Avec le soutien du Centre national de la danse, Pantin

Wood models, a tropical forest where some modernist concrete constructions emerge, an architectural complex where the living dead seem to wander in slow motion. The images spread out and draw the portrait of a building with its successive lives. Several stages of the building process (projects  ; real or fantasized ruins) collide and disrupt the chronology, by interpenetrating different film genres and aesthetics.

Co-production Conseil général de la Seine-Saint-Denis, city of Pantin
With the support of the Centre national de la danse, Pantin

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Ghost Tower

2012

Installation sonore
MDF, 15 haut-parleurs, amplificateurs, ordinateur
Environ 3,25 x 1,50 x 1,25 m

Ghost Tower

2012

Sound Installation
MDF, 15 speakers, amplifier, computer
Approximately 3,25 x 1,50 x 1,25 m

Ecouter le son de l’installation / Listen to the installation sound

Ghost tower est une installation sonore inspirée à la fois des architectones de Kasimir Malevitch et du design des enceintes acoustiques. Un volume en bois noir, massif, repose penché sur le côté, comme une architecture jetée au sol. L’extérieur du volume est ponctué d’une multitude de haut-parleurs permettant de diffuser de la musique et de la mettre en espace autour du volume. La matière sonore faite de bruits et de sons électroniques déplie un récit abstrait de la construction de la tour et de sa chute.

Co-production Grame, CNCM à Lyon, ENSBA-Lyon, Le Labo, Ville de Beauvais, la BF15

Ghost tower is a sound installation inspired from Kasimir Malevitch’s architectones and the design of speakers. A block of massive black wood lays on its side as a structure thrown to the ground. The outside of the block is covered with speakers broadcasting music and creating a space around the block. The sound material is made from noises and electronic sounds and tells the abstract tale of the construction and the fall of the tower.

Coproduction Grame, CNCM à Lyon, ENSBA-Lyon, Le Labo, Ville de Beauvais, la BF15


Glass House (un film de repérage)

2011

Installation vidéo et sonore
Projection vidéo et dispositif sonore 5.1
Format : Blu-ray 1080i25
15’ 52 en boucle

Glass House (Location Scouting)

2011

Video and sound installation
Video projection and 5.1 surround sound system
Format : Blu-ray 1080i25
15’ 52 in a loop

Glass House (un film de repérage) est une installation vidéo et sonore inspirée des notes de Sergueï Eisenstein pour un film non réalisé intitulé Glass House. La vidéo est une exploration des sources architecturales du projet d’Eisenstein (l’architecture de verre aussi bien expressionniste que moderniste) en même temps qu’une actualisation de ces sources par l’introduction d’éléments architecturaux contemporains ou prospectifs. La bande son spatialisée sur six enceintes est composée à partir d’enregistrements d’un Cristal Baschet. Cet instrument mis au point en 1952 est composé de tiges de verre accordées chromatiquement, frottées par les doigts de l’interprète. L’amplification se fait au moyen de résonateurs en fibre de verre et en acier. La bande son se déploie comme un paysage sonore qui entre en résonance avec l’image, donnant la sensation qu’on se déplace à l’intérieur du son comme on se déplacerait dans une architecture.

Production Grame, centre national de création musicale à Lyon, Digital Art Center Taipei (DAC), ENSBA-Lyon
En coproduction avec la Muse en Circuit, centre national de création musicale à Alfortville

A sound and video installation inspired by Sergei Eisenstein’s notes for an unmade film called Glass House. The video explores the architectural sources of the Eisenstein project (both Expressionist and Modernist glass structures) while updating these sources through the introduction of contemporary or prospective architectural elements. The soundtrack evolves spatially, on six speakers, and is made from the recordings of a Cristal Baschet, an instrument developed in 1952, comprised of chromatically-tuned glass stems, rubbed by the interpreter and amplified by fiberglass and steel resonators. The soundtrack unfolds like a soundscape, finding resonance with the image and giving the viewer the impression of moving around within the sound, as if it were an architectural structure.

Production Grame, national center for music creation in Lyon, Digital Art Center Taipei (DAC), ENSBA-Lyon
Co-production la Muse en Circuit, national center for music creation in Alfortville


Living in The Ice Age

2010

Installation vidéo et sonore
Projection vidéo et dispositif sonore 5.1
Format : Blu-ray 1080i25
19’ 27 en boucle

Living in The Ice Age

2010

Video and sound installation
Video projection and 5.1 surround sound system
Format : Blu-ray 1080i25
19’ 27 in a loop

L’installation est une invitation à traverser une idée. Un bâtiment utilitaire à l’abandon, souvenir fantomatique des flux de marchandises qui l’ont traversé, cohabite avec une architecture verticale de verre et d’acier évoquant la gestion de flux financiers présents, tout aussi invisibles. La vidéo est divisée en deux parties. Pendant les 10 premières minutes, le plan est fixe, les seuls mouvements sont ceux de la lumière du soleil (qui effectue un cycle complet sur la durée de la vidéo) et des phénomènes météorologiques. Puis la camera s’anime lentement et effectue un travelling en direction du bâtiment. Pendant ce laps de temps, les constructions contemporaines émergent à l’arrière-plan, prennent tout juste forme puis se disloquent.

Coproduction Conseil général de la Seine-Saint-Denis, Ville de Pantin, Le LABO
Collection : Fondation Louis Vuitton pour la création

The installation is an invitation to go across an idea. An abandoned utilitarian building, ghostly memory of goods flows which passed through, coexists with a glass and steel vertical architecture evoking the present management of financial flows, just as invisible. The video is divided in two parts. During the first 10 minutes, the shot is static. The light of the sun (which completes a full cycle during the whole video) and meteorological phenomena are producing the only perceptible move. Then the camera slowly comes alive and tracks in toward the building. Meanwhile, in the background, contemporary constructions emerge, barely take shape, then collapse.

Co-production General Council of Seine-Saint-Denis, Ville de Pantin, Le LABO
Collection : Fondation Louis Vuitton pour la création


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